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REACTIONS TO THE MEETING WITH CNR GOMA ON THE SITUATION OF REFUGEES IN THE EASTERN DRCONGO

Réactions à la Réunion avec la CNR Goma tenue au bureau de la CNR en date Mercredi 5 Mai 2021

Initialement notre présence a la CNR portait sur l’accompagnement des refugies et demandeurs d’asile qui veulent être enregistres et que nous avions jugé bon de plaider pour leur cause. Ce jour-là une trentaine de ces réfugiés étaient avec nous a la CNR et le chef d’Antenne avait demandé que nous puissions les accompagner.

Notre réunion a alors débuté vers 10h50 à présence d’une forte équipe de la CNR, quatre réfugiés pour représenter les autres et nous-mêmes membre de Global Refugee Leaders Forum/ Humanite Plus.

Nous remercions le chef d’Antenne de la CNR qui nous a offert cette opportunité de partager avec son équipe nos idées et nos programmes envers les réfugiés, son exposé pédagogique envers les représentants des réfugiés pour les aider à mieux comprendre la nation réfugié en R.D.Congo. Nous estimons que des telles stratégies sont très importantes et que la CNR devrait sortir du bureau pour vulgariser ces messages à tous les réfugiés et la population locale dans leurs milieux respectifs, en utilisant aussi d’autres stratégies des communications tel que les media.

Les points positifs

Ces points positifs bénéficient de notre soutient et nous allons travailler avec la CNR pour que les refugies puissent bénéficier de cela.

1. Les journées portes ouvertes pour les refugies : Ceci est très important et nous devons accompagner la CNR pour bien réussir dans cette stratégie. Il nous reste de recevoir le calendrier et nous sommes aussi disponibles pour y participer et partager nos idées, surtout si cela est fait dans le but de bien connaitre les problèmes des refugies pour y porter des solutions,

2. Consultations avec la CNR dans nos différentes publications : Nous allons aussi le faire avant toute publication et demander la contribution de la CNR toute fois à une condition d’utiliser surtout les emails et les réseaux sociaux comme le WhatsApp.

3. Autonomisation des refugies : Nous sommes tout à fait d’accord avec cette stratégie toute fois nous voulons en savoir plus, surtout que les refugies sont une diversité et comprendre plus ce qui est prévu pour chaque catégorie de personnes. Nous comptons mettre une équipe des leaders de refugies pour demander rendez-vous avec la CNR enfin de bien comprendre cette stratégie.

4. La porte ouverte aux leaders des refugies : Nous soutenons aussi cette stratégie toute fois il est très important de faire de réunions qui peuvent aider a réfléchir profondément sur les pratiques existantes, les réunions qui visent l’amélioration, le critique positif, l’évaluation, le monitoring ainsi que les réunions qui permettent aux participants d’apprendre, réapprendre et mettre à cote l’ancienne connaissance. Les dialogues alors seraient la meilleure option pour faire progresser les affaires.

5. La réintégration locale des refugies : Nous sommes aussi très intéressés par cette pratique et nous voulons en savoir plus et surtout son applicabilité. Ceci alors demande de la part de la CNR d’organiser certaines conférences ou d’autres séances pour faire expliquer cette pratique.

6. Recevoir les refugies et demandeur d’asile chaque Mercredi et Vendredi au Bureau de la CNR est aussi une bonne bien que le cadre reste une préoccupation, nous allons en parler à la fin de ce message.

Les points à améliorer

La réunion nous a aussi permis de bien comprendre que la CNR peut encore fournir bcp des efforts pour améliorer ses positions sur les points suivant :

1. Ce n’est pas la CNR qui cherche les refugies mais ce sont les refugies qui cherchent la CNR : La situation actuelle des refugies au Nord Kivu demande à la CNR d’être auprès de la population à travers une stratégie de sensibilisation. Cette situation des refugies particulière demande une grande flexibilité de la CNR Goma.

2. La demande personnelle pour le statut de refugie : Plusieurs personnes ne savent pas ni lire ni écrire, d’autres ne connaissent pas ni Français ni Kiswahili, la CNR devra avoir un personnel pour faciliter dans ce processus,

3. La CNR ne connait pas tout le monde pour bien s’occuper de ceux-là qui sont à risque : La CNR devrait renforcer sa capacité de bien contrôler les refugies à travers des leaders des refugies bien formes et bien soutenus financièrement pour une bonne gestion coordonnée et pour être en contact avec chaque refugies, nous travaillons déjà sur ce point et nous demandons l’accompagnement de la CNR,

4. Les refugies doivent demander l’intégration locale : Oui mais ils doivent être bien informes à travers des campagnes d’information faites par la CNR, mais ces campagnes n’existent pas encore,

5. Les refugies avec des armes membres de groupes armes : La CNR devrait être plus compréhensive sur ce point et encourager toux ceux-là qui ont des armes à les déposer pour avoir le statut des refugies, avec cela ces refugies doivent être encourages de bénéficier de programmes de désarmement qui existeraient déjà, la CNR devrait plaider pour inclure les refugies,

6. La Carte d’Electeur : La CNR devrait comprendre plus les circonstances dans lesquelles les refugies sont obliges à chercher ces cartes d’électeurs Congolaises, et résoudre ces difficultés des refugies.

Points de désaccords

Sur ces points nous sommes fortement opposes a la politique de la CNR et nous pensons qu’il est nécessaire d’organiser des dialogues pour un consensus et même harmoniser nos positions se basant sur les informations exactes, une connaissance bien claire basée sur les recherches et les réalités en place. Nous pensons que la CNR semble être plus politique qu’humanitaire sur ces points :

1. Les rapatriements actuels des refugies : Nous pensons que ces rapatriements sont forces et devaient être suspendus. Les chiffres de plus de 170,000 refugies déjà rapatries ne sont pas assez pour évaluer la réussite de cette pratique pendant les 10 ans, on ne connait pas aussi combien entre eux qui reviennent ou qui rejoignent les groupes armes ici à l’Est, combien qui partent en Ouganda et en Tanzanie ou ils sont enregistrés comme des Congolais. Il nous faudrait des recherches dans ce domaine pour mettre les choses au claire,

2. Le refus de créer des camps des refugies : La CNR devrait revoir sa connaissance sur les conditions pour créer des camps, ces conditions ne sont pas seulement limitées à l’afflux massif des refugies, aux urgences humanitaires, mais a la politique du gouvernement pour bien gérer les refugies et augmenter l’espace pour leur protection. Et notre lutte vise à bien gérer les refugies sur le sol Congolais, pour bien les protéger, d’ailleurs ces refugies ont une urgence humanitaire dont la CNR n’a pas encore pris conscience.

3. Les chiffres des 100,000 refugies au Nord Kivu : Nous sommes opposés à ces chiffres car ils sont très loin de la réalité, du fait que des milliers des refugies ne sont pas encore enregistres par la CNR surtout ceux-là de 1994-1998, et pourtant ils veulent être connus mais le service n’existe pas pour eux. La CNR Goma devrait aider ce pays a bien identifier et bien enregistrer chaque personne sur le territoire national,

4. Le manque de l’assistance humanitaire : En disant que c’est le HCR qui est responsable de l’aide humanitaire aux refugies, la CNR semble oublier son rôle comme gouvernement de définir les priorités pour ces partenaires humanitaires, et que ces acteurs sont invites selon ces besoin et la politique du gouvernement. Nous pensons que la CNR doit être claire sur ce point et demander aux partenaires humanitaires de donner l’aide humanitaire aux refugies,

5. Les menaces et intimidations envers ceux-là qui prônent les droits des refugies. Cela devrait être découragé.

La CNR devrait aller vers la population et pas se limiter aux pratiques traditionnelles largement déplacées par des personnes civilisées comme l’avait indiqué le chef de la CNR « ce n’’est pas la tâche de la CNR de chercher les refugies, mais plutôt ce sont des refugies qui doivent chercher la CNR ». Le contexte particulier des refugies à l’Est de la RDCongo demande un leadership flexible et innovateur, la situation particulière des refugies exige une grande compréhension et souvent une compassion humanitaire, qui se manifesterait par une flexibilité sans condition. Bien-même que la loi exige aux refugies de se présenter aux autorités locales là où la NCR n’existe pas, mais quelles autorités car certaines sont même auteurs des violations des droits des refugies, quels refugies ? Combien connaissent cette loi ? Combien peuvent le faire sans peur ?

Connaissant très bien que la plus des refugies sont de 1994 dont beaucoup d’entre eux n’ont jamais eu la chance d’être à l’école, exigeait une demande écrite les expose déjà à un processus qui n’est pas équitable. Mais aussi bcp et même ceux-là qui viennent d’arriver seront toujours confrontes aux problèmes de la langue, d’où la nécessité de mettre en place des interprètes tires parmi les refugies eux-mêmes.

Etant donné que le statut de refugie est base sur la déclaration de la personne, il est alors très nécessaire de tirer trop d’attention sur l’officier qui conduit l’interview et surtout la mise en place des psychologues qui peuvent bien aider les demandeurs d’asile. Les officiers qui conduisent les interviews doivent être régulièrement formes et bien prise en charge pour qu’ils fassent bien leur travail.

La situation actuelle et particulière du pays ne serait pas favorable aux refugies si la CNR maintenait ses calendriers périodiques pour l’enregistrement des refugies, il est très urgent de le faire chaque jour pour offrir la protection a ceux-là qui en ont besoin.

Nous restons opposes aux rapatriements forces actuels des refugies que nous pensons violent leurs droits et que ces rapatriements devraient être découragés a tous les niveaux, car les éléments de la situation qui poussent les refugies à devenir candidats aux rapatriements ne n’indiquent pas un caractère volontaire, ces rapatriements couvrent des pratiques politiques, et ne garantissent pas la jouissance des libertés civiques des personnes une fois dans leurs pays d’origines. Plusieurs allégations graves qui n’ont pas encore été enquêtées entourent ces rapatriements.

Bien que la CNR indique d’une façon progressive et encourageante que les refugies doivent demander l’intégration locale, les informations concernant les différentes étapes, les acteurs et les conditions restent inconnues par des refugies, d’où la CNR devrait être plus explicite en fournissant des informations claires et précises sur ce point.

Etant surpris du double traitement des refugies en indiquant que les refugies qui sont dans la foret avec des armes ne doivent pas mériter le statut de refugies, nous pensons que cette position est plus politique qu’humanitaire et que la CNR devrait prendre distance et même décourager des tels propos. Il y a plusieurs raisons qui ont poussé les refugies à prendre des armes, inclus le droits à l’auto-défense surtout là ou l’Etat Congolais n’exercerait pas son influence. Criminaliser ceux-là qui ont des armes peut être une façon de les condamnes à rester dans la foret avec leurs armes. Le processus de démobilisation devrait être intégré dans le travail de la CNR et ceux-là qui rendent leurs armes devraient bénéficier du choix libre de leur vie.

Sur le point de Camp ou des résidences officielles refugies dont la CNR indique que la loi Congolaise ne le prévoit pas, nous demandons une réunion spéciale pour la révision et l’harmonisation des instruments légaux en matières des refugies, mais aussi le caractère humanitaire des services aux refugies. Nous devons tous être d’accord et former un consensus sur ce point, car nier l’existence de ce besoin pourtant urgent semblerait a une récupération politique.

La réunion a encore montre la haine persistante envers la notion droits des refugies, la bonne gouvernance et la démocratie dont la CNR devrait fournir bcp des efforts pour éliminer cette peur et cette haine. Les propos « vous serez arrête si vous faites ce que nous ne voulons pas ou ce qui est en dehors de la loi » revient chaque fois et constitue une menace. Dans un état de droits ou nous sommes, il est nécessaire d’arrêter les gens pour finir avec l’impunité et nous encourageons toute personne qui se sent offenser par nos activités de bien saisir la justice car il en a droit.

Les propos tenus lors de la réunion comme « vous voulez vous faire voir aux refugies que vous êtes leur Messiah et que les autres ne font rien, vous voulez créer des faux espoirs dans les refugies, et cela est dangereux » ces propos reviennent toujours, bien que nous respectons cette perception, toute fois cela n’est ce que nous sommes. Notre engagement vise a montrer aux refugies que le HCR et la CNR leurs doivent des services, c’est vous qui devez les sauvez, nous reconnaissons fortement le travail déjà fait et nous encourageons les acteurs à améliorer.

Notre lutte vise à appuyer ce que vous faites, a améliorer ce que vous faites et à vous aider des voir les choses différemment, notre lutte est une complémentarité et non une opposition. Nous ne voulons pas créer des faux espoirs aux refugies, notre lutte cherche a montrer aux refugies qu’ils ont des droits et des devoir, qui souvent restent ignores.

Nous sommes de même avis avec la CNR de faire souvent des consultations sur nos différentes publications et autres activités et nous pensons que nous pouvons améliorer cela, toute fois nous demanderons l’utilisation de plusieurs façons inclus les réseaux sociaux pour ce communiquer. Nous sommes prêts à prendre part aux journées portes-ouvertes avec les refugies mises en place par la CNR et ceci est une bonne initiative que nous pouvons soutenir d’une façon ou d’une autre.

Le gouvernement devra décider sur les camps des refugies toute fois la CNR restera la structure technique pour guider le gouvernement. Il semble alors important de saisir le Ministre de l’intérieur sur la question des camps des refugies au Nord Kivu.

Nous observons aussi l’ouverture et la volonté de recevoir les leaders des refugies mais nous encourageons un échange des idées et pas une simple communication de la CNR. Nous serons aussi très content de comprendre plus ce que la CNR prévoit dans la politique de l’autonomisation des refugies.

Observations sur le Bureau de la CNR

Ayant visité ce Bureau de la CNR Goma, nous ne sommes pas satisfait de ce Bureau très important pour la gestion des refugies, nous proposons :

1. Pour plusieurs raisons sécuritaire, dignité et respect envers les refugies, ils ne devraient pas attendre en dehors sur la route, ils doivent être permis d’entrer à l’intérieur.

2. La sécurité a la porte : Les refugies et les demandeurs d’asile ne doivent informer la sécurité les raisons de leurs visites, ceci devrait être confidentiel et propre au bureau de la CNR. Et la sécurité doit favoriser chaque refugie au chaque demandeur de rencontrer un officier de la CNR.

3. La Réception : Il est très urgent que la CNR puisse mettre en place une réception composée des agents de la CNR pour faciliter les refugies, répondre aux préoccupations des refugies et les orienter.

4. Une Tente : Placer une tente derrière le Bureau de la CNR comme salle d’attente aux refugies et demandeurs d’asile qui arrivent, et y mettre un tableau pour toute information concernant les refugies,

5. Le Générateur : La CNR devrait avoir au moins 4 générateurs qui peuvent être disponible pour s’assurer que le travail ne pas stopper à cause de générateur,

6. Bien encadrer les travailleurs de la CNR : Les affaires des refugies sont complexes et pénibles, alors vos agents doivent être bien payes, et travailler dans des conditions favorables. Il est très important d’engager le HCR sur certains points.

Jackson Baguma